Interdiction des terrasses chauffées : oui à l’ambition, mais avec adhésion !
Pour les Engagés, une transition climatique ambitieuse est essentielle ! Pour y parvenir, nous devons tenir compte des réalités humaines et économiques de notre société.
Chauffer l’air extérieur est un non-sens. C’est d’ailleurs pourquoi Bruxelles-Ville, Jette et d’autres communes bruxelloises appliquent déjà l’interdiction des chaufferettes en terrasse. Toutefois, la mise en place de cette interdiction (que souhaite le gouvernement) sur l’ensemble du territoire doit se faire de manière pragmatique avec une concertation préalable et des solutions adaptées afin de susciter l’adhésion de l’ensemble des horecaistes.
Le secteur Horeca bruxellois traverse, depuis la Covid-19, une période particulièrement difficile. Il fait face à trois grandes augmentations de coûts (alimentaires, énergétiques et salariaux) et enregistre, en 2024, une augmentation de 52 % des faillites sur son territoire. Dans ce contexte, imposer cette nouvelle contrainte dans la précipitation, comme le propose le gouvernement, serait contre-productif. C’est pourquoi nous proposons d’accorder un délai au secteur afin que l’interdiction des chaufferettes ne prenne effet qu’à partir du 01/01/2026.
Ce délai permettrait de :
- Donner le temps à la concertation : la réussite de cette mesure nécessite un dialogue ouvert avec les acteurs de l’Horeca pour identifier des alternatives viables et adaptées à leurs besoins ;
- Tester des solutions alternatives : des solutions comme les couvertures ou les aménagements anti-vent existent. Le délai proposé permettra de tester leur efficacité concrète sur le terrain ;
- Mettre en place des mesures d’accompagnement avec un gouvernement régional de plein exercice ;
- Obtenir du gouvernement fédéral un plan de soutien attendu depuis des mois (TVA, heures supplémentaires, défiscalisation des pourboires, etc.).
Voilà comment s’incarne la vision des Engagés d’une écologie pragmatique : une ambition forte, mais qui suscite l’adhésion.
