Chaufferettes dans l’Horeca bruxellois : vers une solution équilibrée grâce à l’initiative des Engagés

Ce matin, la commission environnement a clôturé ses travaux sur le projet d’ordonnance comprenant la mesure relative à l’interdiction des chaufferettes en terrasse.

Les Engagés se réjouissent de l’adoption de leur amendement visant à reporter d’un an l’entrée en vigueur de ladite interdiction. Une démonstration que l’écologie peut et doit s’inscrire dans une dynamique d’adhésion collective.

Un report pour mieux réussir la transition

Le secteur Horeca bruxellois traverse une période critique : augmentation des faillites de 52 % en 2024, flambée des coûts alimentaires, énergétiques et salariaux, et absence de soutien fédéral concret. Dans ce contexte, l’application immédiate de l’interdiction des chaufferettes aurait ajouté une contrainte supplémentaire trop importante pour de nombreux établissements.

Le délai jusqu’au 1er juin 2026 permettra :

  1. Une véritable concertation avec le secteur pour élaborer des solutions adaptées à leurs réalités.
  2. Des tests approfondis d’alternatives telles que les couvertures thermiques et les aménagements anti-vent, afin d’évaluer leur faisabilité sur le terrain.
  3. Un accompagnement structuré, incluant un cadre de soutien régional et des mesures fédérales attendues, telles que la réduction de la TVA, la défiscalisation des pourboires, et une flexibilité accrue sur les heures supplémentaires.

Une approche pragmatique de la transition écologique

Ce report d’un an n’est pas un recul de l’ambition climatique mais une manière de garantir son efficacité. Les Engagés réaffirment que toute mesure environnementale doit s’inscrire dans une logique d’inclusion et d’adhésion, condition essentielle à sa réussite. Chez les Engagés, nous sommes convaincus que la transition ne peut se faire qu’avec les acteurs économiques, et non contre eux.

déclare Mounir Laarissi, député bruxellois en charge de la commission Environnement.

Une dynamique de dialogue

Les débats en commission ont montré que, malgré certaines divergences, il est possible de dépasser les clivages politiques pour adopter des solutions équilibrées.

En effet, et malgré l’inflexibilité du MR, la majorité des commissaires ont pu de tracer une voie pertinente pour accompagner le secteur Horeca dans la transition écologique. Cela démontre qu’un dialogue sincère peut aboutir à des avancées significatives pour Bruxelles et ce, au-delà des habituels jeux de majorité et opposition.

Il convient également de rappeler que cette ordonnance, bien qu’elle inclue la mesure relative aux chaufferettes, porte plus largement sur plusieurs aspects de la transition écologique dans notre région.

Vers une adoption en plénière

Grâce à l’amendement des Engagés, l’ordonnance se présente désormais comme un texte équilibré, conjuguant ambition environnementale et réalisme économique. Les Engagés espèrent qu’il bénéficiera d’un large soutien en séance plénière, confirmant ainsi que Bruxelles peut se positionner comme un modèle de transition écologique concertée.

Les Engagés continueront de plaider pour une politique environnementale ambitieuse, pensée pour et avec les citoyens, dans le respect des réalités sociales et économiques.

«conclut Mounir Laarissi.